Ecotaxes et produits de première nécessité
Ainsi, les écotaxes font leur grand retour ! Pour autant qu’ils ne soient pas en carton ou en papier, les emballages seront donc taxés. Mais la taxe ignorera les produits de première nécessité. Et c’est là que le bât blesse. Si on peut comprendre que le lait soit un produit de première nécessité, en est-il autant pour tous les fruits et légumes ? Ainsi, est-il de 'première nécessité' d’avoir en rayon des asperges péruviennes, des myrtilles du Chili ou des haricots kényans en mars? Ces aliments frais vendus par lots de 200 grammes dans des raviers plastiques et venus par avion depuis l’autre coté de la planète ont un coût environnemental certain. Le seul transport aérien d’un kilogramme d’asperges du Pérou émet 8,4 kilogrammes de CO2. La 'première nécessité' est de vivre avec les saisons et d’imposer aux distributeurs l’application de logos (un avion rouge et un bateau bleu, par exemple) indiquant clairement le mode de transport utilisé pour le transport intercontinental de ces marchandises.
Pierre OZER proposé au quotidien
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